Comme dans beaucoup de choses liées à la ménopause, l’humeur est perturbée par les changements hormonaux mais aussi par le contexte social.
La ménopause arrive souvent à une période où d’autres bouleversements ont lieu dans la vie d’une femme.
Très souvent, c’est le moment où les enfants quittent la maison, ce qui est aussi une sorte de « fin » de la vie de femme.
Si la femme travaille, elle est aussi à la croisée des chemins, soit pour accéder à des responsabilités importantes lui donnant moins de temps pour elle-même, soit pour être placardisée jusqu’à la retraite (si du moins elle n’est pas au chômage).
Souvent aussi, c’est l’âge auquel on a des parents qui ont des problèmes de santé et font voir réellement et concrètement ce qu’est la vieillesse, loin des clichés et images véhiculés.
Les relations avec le conjoint changent. Souvent l’amour initial est consommé et on évolue vers une amitié, une association d’intérêt économique ou un divorce pour une seconde vie amoureuse espérée.
Une envie de redécouvrir la sexualité ou de revivre ses moments de jeunesse va souvent de pair avec cette période, or la ménopause et la sexualité ont souvent des problèmes à cohabiter (voir Ménopause et sexualité).
L’influence réelle des changements hormonaux sur la psychologie et l’humeur est difficile à mesurer car non seulement, directement, on ne la connait pas mais en plus, son influence directe provoque une autre influence directe psychologique qui s’additionne aux effets psychologiques dus au contexte dans lequel est considérée la ménopause.
A tout ceci s’ajoutent des troubles du sommeil qui génèrent de la fatigue qui provoque au fur et à mesure irritabilité, dépression, etc..
Souvent on mange + pour compenser et les problèmes de poids arrivent.
Un nouveau rythme de vie, une nouvelle hygiène de vie sont absolument nécessaires.
On considère que les troubles de l’humeur doublent à la ménopause.