Par peur du cancer du sein, nombreuses sont les femmes qui refusent ou abandonnent le THM (Le traitement hormonal de la ménopause ).
Qu’en est-il vraiment ?
Tout d’abord, le risque de cancer du sein augmente certainement en fonction de certains facteurs hormonaux comme des premières règles précoces, une première grossesse tardive, une ménopause tardive ou la prise d’un THS estrogénique seul.
Le sein comme l’utérus est une cible privilégiée des hormones et de nombreuses études ont cherché une relation entre le traitement hormonal de la ménopause et le cancer du sein.
En général, les docteurs s’accordent pour reconnaître que le THM, en prolongeant l’imprégnation par les estrogènes, augmente le risque de cancer du sein pour une femme traitée par rapport à une femme non traitée. Le THM combinant estrogènes et progestatifs semble lui vraiment lié à une augmentation du risque de cancer du sein quand le traitement avec uniquement des estrogènes ne l’augmente pas MAIS le risque de cancer de l’endomètre augmente alors.
Les chiffres les plus précis estiment à 50, le nombre de cancers sur 100000 utilisatrices du THM (il y a 50000 cas de cancers du sein chaque année en France).
Recommandations de l’Académie Nationale de Médecine à ce sujet: « Informer les femmes sur les risques, limiter le THM aux femmes symptomatiques et pendant un temps limité avec une réévaluation annuelle qui pourrait être accompagnée de tentatives de sevrage et tenir compte des contre-indications».
Voici un petit rappel sur les facteurs de risque et facteurs protecteurs du risque hormonal du cancer du sein.